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L'éternel indécis
10 novembre 2017

L'Italie à l'heure libérale

En général, lorsqu'il est question d'économie, je plaide pour le libre marché. J'ai en horreur l'interventionnisme maladroit dont font preuve les politiques en la matière, cherchant à réguler un monde dont ils ne comprennent pas les tenants et aboutissants. Néanmoins, je suis capable de discerner les limites de ce marché. Dernièrement, par exemple, on m'a envoyé à un meeting où j'ai pu voir à quel point certains le plaidaient sans aucun sens de la mesure. D'après moi, le libre marché révèle ses limites dès lors qu'on aborde la tragédie des communaux. Pour ceux qui ne connaissent pas ce concept, un exemple simple permet de le comprendre. Quand un fabricant se penche sur ses comptes, il ne prend en général en considération que ses propres bénéfices et dépenses. Et ce comportement individualiste se retrouve à plus grande échelle. Chaque fabricant considère ses coûts individuels, et néglige de fait de prendre en compte les frais qu'il cause à tous les autres fabricants : le coût, notamment, de la pollution industrielle. Or, dès lors qu'on parle d'environnement, le coût effectif pour la société est en fait supérieur aux coûts particuliers. De fait, lorsque chaque fabricant se borne à considérer son activité individuelle, il méconnaît le coût réel qui échoit à l'ensemble de la population. Ainsi, les industriels se bornent à voir leurs propres intérêts, même s'ils sont en porte-à-faux avec ceux de la société. Et au final, la somme de tous les choix individuels, qu'il s'agisse de celui des producteurs ou des consommateurs, n'aboutit pas à un résultat socialement optimal. C'est là un exemple typique où le libre marché devient néfaste, et où une intervention politique est souhaitable. Car les gens préfèrent toujours défendre leur intérêt individuel, et ne semblent pas capables d'intégrer les portées de leurs actions sur la planète. C'est là que les autorités ont un véritable rôle à jouer, un rôle qui est non seulement utile mais vitale pour défendre l'intérêt général. Au passage, j'aimerais revenir sur ce meeting qui m'a permis de découvrir Rome. Mon entreprise a opté pour une nouvelle agence pour l'organiser, et tout le monde s'en est réjoui en voyant l'organisation aux petits oignons. Je vous mets en lien le site de cette agence, pour ceux que ça intéresse. Plus d'information est disponible sur le site de l'organisateur de ce séminaire en Italie. Suivez le lien.

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