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L'éternel indécis

16 avril 2024

La contribution des avions de chasse à la sécurité des troupes

La guerre d'Irak, un conflit complexe et controversé, a vu l'utilisation de différentes ressources militaires, vol en avion de chasse dont les avions de chasse. Ces formidables avions ont joué un rôle essentiel dans le déroulement de la guerre, en apportant des aspects stratégiques positifs et en exerçant un impact significatif sur le champ de bataille. Cet essai se penche sur les multiples facettes de l'utilisation des avions de chasse pendant la guerre d'Irak, en examinant leurs contributions, leurs défis et leurs effets plus larges.

Au début de la guerre d'Irak, les facteurs de la coalition, menés par les États-Unis, poursuivaient une série d'objectifs idéaux, notamment l'élimination du programme de Saddam Hussein, le démantèlement des capacités en matière d'armes de destruction massive (ADM) et la mise en place d'un gouvernement fédéral démocratique et sûr. Les avions de combat ont constitué un élément essentiel de la campagne militaire, chargé d'assurer la supériorité aérienne, de mener des frappes précises et de fournir une assistance aérienne rapprochée aux forces terrestres.

Le déploiement d'avions de chasse a permis d'établir et de maintenir la supériorité aérienne au-dessus de l'espace aérien irakien. Des avions de pointe tels que le F-15 Eagle et le F-16 Combating Falcon ont effectué des patrouilles aériennes de combat, interceptant et neutralisant les avions, les drones et les risques sol-air de l'ennemi. En contrôlant le ciel, les forces de la coalition ont acquis un avantage décisif, permettant la reconnaissance aérienne, le transport de troupes et les procédures logistiques sans entrave.

Les avions de chasse équipés de munitions guidées avec précision ont joué un rôle clé en ciblant des infrastructures et des possessions militaires cruciales en Irak. Grâce à des frappes aériennes synchronisées, les forces de la coalition ont ciblé des centres de commandement et de contrôle, des nœuds de communication, des installations de protection aérienne et des installations stratégiques soupçonnées d'abriter des ADM. La précision et la létalité de ces frappes ont permis de minimiser les dommages à la sécurité et les pertes civiles, tout en dégradant efficacement les capacités de l'adversaire.

Les forces terrestres opérant en Irak se sont fortement appuyées sur les avions de combat mma pour le soutien aérien rapproché, en particulier lors des combats métropolitains et des procédures de contre-insurrection. Les avions de chasse tels que le A-10 Thunderbolt II (Warthog) et le F-18 Hornet ont fourni une couverture aérienne vitale, en effectuant des tirs tendus, en lançant des munitions guidées avec précision et en supprimant les rôles de l'ennemi. Les objectifs du CAS ont facilité la sécurité des forces agréables, la dévastation des forteresses ennemies et la progression des objectifs tactiques sur le terrain.

Malgré leur efficacité, l'utilisation d'avions de chasse dans la guerre d'Irak n'a pas été exempte de problèmes et de contraintes. La guerre urbaine présentait des difficultés uniques, car les communautés denses et la marge de manœuvre limitée nécessitaient des règles d'engagement strictes afin d'éviter les pertes civiles. En outre, la menace des missiles sol-air et des embuscades tendues par les insurgés présentait des risques importants pour les aéronefs opérant à basse altitude.

L'utilisation généralisée de la puissance aérienne, y compris des avions de combat mma, a soulevé des préoccupations éthiques et humanitaires concernant les victimes civiles et les dommages collatéraux. Les bombardements accidentels d'infrastructures civiles, notamment d'hôpitaux, d'écoles et de zones résidentielles, ont suscité la condamnation des observateurs internationaux et alimenté l'émotion anti-guerre tant en Irak qu'à l'étranger. La nécessité de trouver un équilibre entre les objectifs de l'armée et les préoccupations humanitaires est restée un défi constant tout au long du conflit.

Tout au long de la guerre d'Irak, l'utilisation des avions de combat mma a évolué en réponse à la dynamique changeante du champ de bataille et aux dangers émergents. Les innovations technologiques, telles que l'intégration de véhicules aériens sans pilote (UAV) pour la reconnaissance et la surveillance, ont renforcé les capacités des avions de combat et amélioré la compréhension de la situation pour les pilotes. En outre, l'affinement des stratégies, comme l'utilisation de frappes aériennes de précision pour minimiser les dommages collatéraux, a démontré un engagement à minimiser les dommages aux civils tout en atteignant les objectifs de l'armée.

La bataille d'Irak a mis en évidence l'importance durable des avions de combat mma en tant que pierre angulaire de la guerre contemporaine. Leur polyvalence, leur vitesse et leur puissance de feu se sont révélées indispensables pour atteindre les cibles stratégiques et maintenir la domination du champ de bataille. Néanmoins, l'affrontement a également mis en lumière les complexités et les dilemmes moraux inhérents à l'utilisation de la puissance aérienne, soulignant la valeur d'objectifs clairs, de renseignements solides et d'une conduite morale dans les fonctions militaires.

La guerre d'Irak a vu l'utilisation considérable d'avions de chasse comme élément vital des opérations militaires de la coalition. Qu'il s'agisse d'établir la supériorité des flux aériens, de mener des frappes précises ou de fournir une assistance aérienne rapprochée, ces avions ont joué un rôle essentiel dans l'évolution du conflit. Malgré les difficultés et les dilemmes moraux auxquels ils ont été confrontés, les avions de combat de l'OTAN ont démontré leur capacité d'adaptation et leur utilité pour atteindre les objectifs stratégiques. Alors que l'héritage de la guerre d'Irak fait toujours l'objet de débats, le rôle des avions de chasse témoigne de leur importance durable dans la guerre moderne.

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24 février 2024

L'Inefficacité de l'Appareil Administratif

L'efficacité de l'appareil administratif est essentielle pour le bon fonctionnement d'un État et la prestation de services publics de qualité. Malheureusement, dans de nombreux pays, y compris la France, l'inefficacité bureaucratique est un problème persistant qui entrave le développement, l'innovation et la satisfaction des citoyens. Cette inefficacité se traduit souvent par des retards dans la prise de décision, une lourdeur administrative excessive et une incapacité à répondre aux besoins changeants de la société.

L'une des principales causes de l'inefficacité de l'appareil administratif est la bureaucratie excessive. Les procédures administratives complexes et les hiérarchies bureaucratiques rigides peuvent ralentir la prise de décision et la mise en œuvre de politiques publiques. Les nombreux niveaux de gouvernement et les structures administratives cloisonnées peuvent également entraver la coordination et la coopération entre les différentes entités gouvernementales.

De plus, l'inefficacité administrative peut également découler de la surréglementation. L'accumulation de règles, de lois et de réglementations peut rendre les processus administratifs opaques et inaccessibles pour les citoyens et les entreprises. Cela peut également créer un fardeau administratif pour les fonctionnaires, les entreprises et les particuliers, ce qui entrave la productivité et l'innovation.

Un autre facteur contribuant à l'inefficacité de l'appareil administratif est le manque d'investissements dans les technologies de l'information et de la communication. L'automatisation des tâches administratives répétitives peut permettre aux fonctionnaires de se concentrer sur des tâches plus complexes et créatives, mais de nombreux gouvernements traînent encore dans l'adoption de ces technologies.

L'inefficacité de l'appareil administratif a des conséquences graves pour les citoyens. Les retards dans la délivrance de services publics essentiels, tels que les soins de santé, l'éducation et la sécurité sociale, peuvent avoir un impact négatif sur la vie quotidienne des citoyens. De plus, l'inefficacité bureaucratique peut dissuader les entreprises d'investir et d'innover, ce qui entrave la croissance économique.

Pour remédier à l'inefficacité de l'appareil administratif, plusieurs mesures sont nécessaires. Tout d'abord, il est essentiel de simplifier les procédures administratives et de réduire la bureaucratie excessive. Les gouvernements doivent également examiner et mettre à jour régulièrement les réglementations pour les rendre plus simples et plus efficaces.

L'investissement dans les technologies de l'information et de la communication est une autre priorité. Les systèmes informatiques modernes peuvent améliorer la gestion des données, la communication interne et la prestation de services aux citoyens. Cela nécessite également une formation adéquate des fonctionnaires pour qu'ils puissent utiliser ces technologies de manière efficace.

Enfin, il est important d'encourager la participation citoyenne et la transparence dans le processus administratif. L'ouverture des données gouvernementales et la consultation publique peuvent contribuer à rendre les administrations plus responsables et à améliorer la prise de décision.

En conclusion, l'inefficacité de l'appareil administratif est un défi majeur pour de nombreux gouvernements, y compris la France. Pour améliorer la prestation de services publics, stimuler l'innovation et répondre aux besoins changeants de la société, il est essentiel de simplifier les procédures administratives, d'investir dans les technologies de l'information et de la communication, et de promouvoir la participation citoyenne et la transparence. Une administration efficace est un élément clé de la gouvernance démocratique et du bien-être des citoyens.

8 janvier 2024

Tempest: un avion de chasse supérieur au F-35 américain?

Le chasseur à réaction furtif Tempest a été lancé à côté de tout un nouveau document sur la technique de l'atmosphère de combat, marquant la réorientation du Royaume-Uni vers la préparation à des affrontements de grande puissance et le danger causé par les outils contemporains contre-aériens. Apparemment, The Tempest présentera une liste exhaustive de technologies de pointe faisant appel à la 6ème technologie, telles que le recours facultatif à l'emploi, la mise en place d'armes de vitalité instruites ou hypersoniques, ainsi que la possibilité de déployer et de gérer des essaims de drones. Néanmoins, il peut en outre représenter une solution du Brexit pour relancer la coopération en matière de défense avec l'Allemagne et la France. La conception et le style seront censément terminés au début des années 2020; un prototype pilotable étant prévu en 2025 et un avion de création entrant en service en 2035, échangeant progressivement les avions de combat à réaction de la RAF, la quatrième technologie, et complétant les jets furtifs F-35. Ce cycle d'amélioration de 17 saisons est reconnu comme étant d'une part difficile et onéreux comme combattant furtif. L'excès d'énergie électrique peut constituer une curiosité particulière pour l'alimentation d'armes électriques à guidage, qui peut varier du laser au micro-ondes. US Air flow Power prévoit d'analyser une tourelle laser de protection antimissile pour les avions à réaction au début des années 2020, bien que l'écran Tempest mentionne l'utilisation d'outils électriques droits pour des fonctions "non cinétiques", ce qui pourrait impliquer de perturber ou de nuire aux détecteurs adverses. . La Tempest a été lancée avec un tout nouveau fichier intitulé «Combat Oxygen Strategy» (Stratégie de lutte contre l'oxygène), marquant la réorientation du Royaume-Uni en vue de se préparer aux affrontements entre grandes puissances et au risque que représentent les armes antiaériennes actuelles. Même dans ce cas, le dossier se concentre généralement sur les secteurs manufacturier et financier, en particulier sur le maintien du secteur aérospatial de l'armée britannique, même avec des budgets de sauvegarde limités, ainsi que sur les dépenses sans cesse croissantes des programmes de haute performance tels que la frégate Variety 26. En utilisant une voile du rideau de soie avec le Farnborough Air Present le 16 juillet, l'assistant de bouclier anglais Gavin Williamson a lancé un modèle complet du Tempest, le concept du Royaume-Uni pour un chasseur MMA furtif bimoteur de construction nationale destiné aux services intérieurs. les années 2030. Le Tempest offrira soi-disant une liste de lavage de technologies de sixième technologie, par exemple des outils électroportatifs, hypersoniques ou guidés, ainsi que la possibilité de déployer et de gérer des essaims de drones. Néanmoins, il peut également représenter une solution temps-Brexit pour relancer la collaboration en matière de défense avec l'Allemagne et la France. Le Royaume-Uni a doté la «Team Tempest» de 2 milliards de dollars (2,6 milliards de dollars) de développement préliminaire jusqu'en 2020. BAE Product, principal fournisseur agréé de matériel de défense, est le produit le plus coté en termes de progrès grâce à la Royal Oxygen Power, avec la contribution de Moves Royce à la société Western, tour en avion de chasse MBDA. y compris les outils et la société italienne Leonardo pour la construction de dispositifs et l'avionique. La mise en page devrait être achevée au début des années 2020. Un prototype pilotable sera organisé en 2025 et un avion fabriqué en service en 2035 remplaçant lentement les chasseurs Typhoon de la RAF de quatrième génération et les jets furtifs F-35 correspondants. Ce cycle d'amélioration de 17 saisons est reconnu comme ambitieux pour quelque chose d'aussi exigeant et coûteux qu'un combattant furtif.

9 novembre 2023

La guerre, la censure et la presse

En temps de guerre, l'équilibre entre la nécessité de censure pour des raisons de sécurité nationale et le respect de la liberté de la presse est un sujet délicat et complexe. La censure est souvent mise en œuvre pour protéger les opérations militaires et la sécurité nationale, mais elle peut également être utilisée pour contrôler la narration et limiter la diffusion d'informations critiques. Dans cet essai, nous examinerons les enjeux entourant la censure et la liberté de la presse en temps de guerre, ainsi que les implications de cette tension sur la démocratie et les droits de l'homme.

La censure en temps de guerre est souvent justifiée par la nécessité de protéger les secrets militaires, de prévenir la divulgation d'informations sensibles aux ennemis, et de garantir la sécurité des troupes et de la population civile. Cela peut inclure la restriction de la couverture médiatique des opérations militaires en cours, la censure de certaines informations sur les technologies militaires, et la limitation de la diffusion de renseignements tactiques et stratégiques.

Cependant, la censure peut également être utilisée de manière abusive pour réprimer la dissidence, contrôler la narration et limiter la liberté de la presse. Les gouvernements peuvent utiliser la censure pour empêcher la publication d'informations critiques sur la conduite de la guerre, les violations des droits de l'homme ou les erreurs militaires. Cela soulève des préoccupations importantes en matière de démocratie et de droits de l'homme, car la censure peut être utilisée pour étouffer la dissidence et maintenir le pouvoir en place.

Un exemple historique notable de censure en temps de guerre est la manière dont les gouvernements ont contrôlé l'information pendant les deux guerres mondiales. Les autorités ont souvent imposé une censure stricte sur les médias, limitant ce qui pouvait être publié ou diffusé. Cela visait principalement à maintenir le moral de la population et à prévenir la divulgation d'informations sensibles aux ennemis.

La tension entre la censure et la liberté de la presse en temps de guerre est complexe et comporte des défis. D'une part, il est essentiel de protéger la sécurité nationale et les opérations militaires, ce qui peut nécessiter une certaine forme de censure. D'autre part, il est important de préserver la liberté de la presse en tant que pilier de la démocratie et de la transparence.

Pour résoudre cette tension, il est crucial que la censure en temps de guerre soit justifiée, proportionnée et limitée dans le temps. Elle doit être utilisée de manière transparente et être soumise à un examen indépendant pour éviter les abus. Les médias et les journalistes doivent également jouer un rôle responsable en évitant la diffusion d'informations sensibles qui pourraient mettre en danger la sécurité nationale.

En conclusion, la censure et la liberté de la presse en temps de guerre représentent un équilibre délicat entre la sécurité nationale et la démocratie. Il est essentiel de préserver la liberté de la presse tout en reconnaissant la nécessité de protéger les opérations militaires et la sécurité nationale. Les gouvernements doivent agir de manière transparente et respecter les principes démocratiques pour éviter les abus de censure en temps de guerre.

31 août 2023

Voltige: comment les avions ont changé avec le temps

La voltige aérienne, ce ballet aérien à haute intensité, ravit les spectateurs du monde entier depuis des décennies. Au cœur de ce spectacle aérien se trouve l'évolution de l'avion de voltige. Les cascades sont devenues de plus en plus difficiles et complexes, tout comme les avions, la technologie et le style repoussant sans cesse les limites de ce qui est possible en matière d'efficacité aérienne. Un résumé complet de la progression des avions de voltige révèle un mélange intrigant de technologies, d'art et d'efforts humains.

L'histoire des avions de voltige commence à l'époque du biplan. Le début du XXe siècle a découvert les amours du Sopwith Camel ainsi que du Stearman, dont la stabilité inhérente et la dualité des ailes en faisaient des candidats de choix pour les manœuvres acrobatiques. Ces appareils robustes ont permis aux aviateurs de la Première Guerre mondiale d'affiner leurs compétences en matière de combats de chiens, préparant ainsi le terrain pour les futures démonstrations de voltige.

Alors que les meetings aériens gagnent en popularité durant l'entre-deux-guerres, les aviateurs commencent à modifier ces avions pour en améliorer les performances globales. Des matériaux plus légers, des surfaces de gestion améliorées et des moteurs plus puissants ont transformé ces oiseaux de guerre autrefois maladroits en appareils agiles, capables de faire des loopings, des tonneaux et des pirouettes.

Avec l'avènement de la Seconde Guerre mondiale, les styles d'avions sont passés des biplans à des monoplanes plus élégants et plus robustes. L'Extra 300, conçu après la guerre, témoigne de cette évolution. Sa construction légère en matériaux composites et ses surfaces de contrôle plus grandes permettaient des manœuvres beaucoup plus précises et dynamiques. Au fur et à mesure que la technologie progressait, les monoplans sont devenus le choix privilégié pour la voltige aérienne en raison de leur meilleur rapport poids/puissance et de leurs caractéristiques aérodynamiques accrues.

L'ère de l'avion à réaction a donné une toute nouvelle dimension à la voltige aérienne. Alors que les avions à hélice restaient le pilier des cascades individuelles, les avions à réaction, tels que le BAE Hawk des Red Arrows ou le F/A-18 Hornet des Blue Angels, permettaient des performances plus synchronisées et plus complexes en équipe. Les avions à réaction ont apporté avec eux une augmentation de la vitesse, de l'altitude et de la précision, permettant aux équipes d'exécuter des formations et des styles éblouissants dans le ciel.

À la fin du XXe siècle et au début du XXIe siècle, la voltige aérienne est devenue une discipline à part entière, exigeant des avions taillés pour des performances extrêmes. Des avions tels que le Sukhoi SU-31 et le Limit 232 ont été spécialement conçus pour la voltige aérienne. Ils présentaient des rapports poids/résistance extrêmes, des commandes ultrasensibles et même des hélices gyroscopiques, ce qui leur permettait d'effectuer des manœuvres qui semblaient défier la physique.

En outre, les avions de voltige modernes bénéficient de matériaux composites innovants, d'un style assisté par ordinateur et de techniques de pilotage électronique. Ces améliorations offrent aux aviateurs un niveau de contrôle, de sécurité et de capacité sans précédent. Les pilotes peuvent ainsi explorer de nouvelles manœuvres, repoussant les limites de leurs compétences et des capacités de leur avion.

Si la progression de la voltige aérienne est essentiellement définie par l'amélioration des performances, on ne peut pas non plus négliger les développements significatifs en matière de sécurité. Des systèmes d'énergie résistants aux chocs, des harnais sophistiqués, des parachutes balistiques et même des casques spécialisés ont tous été incorporés pour s'assurer que les pilotes sont capables de faire des choses à la limite de l'enveloppe tout en ayant un filet de sécurité en place. L'évolution de la voltige aérienne s'est accompagnée d'une prise de conscience de la nécessité de protéger le pilote.

Un élément essentiel de l'évolution des avions de voltige est la relation symbiotique entre le pilote et la machine. Au fur et à mesure que les capacités des aéronefs se sont développées, les méthodes de formation des pilotes se sont également développées. Les écoles de voltige modernes disposent aujourd'hui de simulateurs, de plans de conditionnement physique rigoureux et de programmes d'entraînement au vol modernes pour s'assurer que les pilotes peuvent exploiter en toute sécurité le potentiel total de leur avion.

En outre, la boucle de rétroaction entre les pilotes d'avion et les concepteurs garantit que la conception de l'avion est définitivement en phase avec les exigences de la discipline de la voltige. Cette relation est à l'origine d'un cycle de progrès : à mesure que les avions deviennent plus performants, les pilotes conçoivent des cascades plus complexes qui, à leur tour, font naître le besoin d'avions encore plus perfectionnés.

L'évolution des avions de voltige témoigne de l'ingéniosité humaine et de la poursuite incessante du génie. Des rudimentaires biplans du début du XXe siècle aux appareils de pointe d'aujourd'hui, chaque époque a apporté des améliorations qui ont rehaussé l'art de la performance aérienne. La technologie poursuivant son inexorable marche en avant, on ne peut qu'imaginer où mènera l'avenir de la voltige aérienne. Cependant, une chose reste certaine : la danse aérienne de la voltige continuera d'intriguer et d'encourager les générations à venir.

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2 juillet 2023

Les tensions politiques en Iran : Un défi pour la stabilité régionale

L'Iran, pays situé au cœur du Moyen-Orient, est depuis longtemps le théâtre de tensions politiques internes et externes qui influencent sa stabilité régionale. Dans cet essai, nous examinerons les principales sources de tension politique en Iran, en mettant l'accent sur les défis qu'elles posent à la stabilité régionale. Nous aborderons également les implications de ces tensions pour l'Iran lui-même et pour la communauté internationale.

Premier argument : La rivalité entre factions politiques
L'Iran est caractérisé par une division politique profonde entre différentes factions. Les conservateurs, représentés par le pouvoir exécutif et le clergé, et les réformistes, plus progressistes, s'affrontent régulièrement pour le contrôle du pays. Ces rivalités politiques peuvent engendrer des conflits internes, ralentir les réformes nécessaires et entraîner des tensions sociales. Elles compromettent également la stabilité régionale, car une instabilité politique interne peut affaiblir la capacité de l'Iran à jouer un rôle constructif dans la région.

Deuxième argument : Les tensions géopolitiques régionales
L'Iran est engagé dans des tensions géopolitiques régionales avec plusieurs acteurs clés du Moyen-Orient. Les rivalités avec l'Arabie saoudite, par exemple, sont enracinées dans des différences religieuses et des aspirations concurrentes pour l'influence régionale. L'implication de l'Iran dans les conflits en Syrie, en Irak et au Yémen alimente également les tensions avec d'autres pays de la région et aggrave les divisions politiques. Ces tensions peuvent se traduire par des crises régionales et avoir un impact négatif sur la stabilité et la sécurité de la région.

Troisième argument : Les sanctions économiques et l'isolement international
Les tensions politiques en Iran sont exacerbées par les sanctions économiques et l'isolement international qui ont été imposés par plusieurs pays en raison des préoccupations concernant le programme nucléaire iranien et d'autres questions. Ces mesures ont un impact significatif sur l'économie iranienne, créant des tensions sociales et politiques internes. De plus, elles renforcent le sentiment d'isolement du pays sur la scène internationale, compliquant les efforts diplomatiques et contribuant à un environnement politique tendu.

Réfutation des contre-arguments :
Certains pourraient soutenir que les tensions politiques en Iran sont le résultat de l'ingérence étrangère ou de la manipulation des puissances occidentales. Cependant, il est important de reconnaître que les tensions politiques en Iran ont des racines complexes et multiples, impliquant des facteurs internes et externes. L'ingérence étrangère peut exacerber les tensions, mais elle ne peut pas être tenue pour seule responsable des problèmes politiques du pays.

Conclusion :
Les tensions politiques en Iran constituent un défi majeur pour la stabilité régionale au Moyen-Orient. La rivalité entre factions politiques, les tensions géopolitiques régionales et les sanctions économiques contribuent à un environnement politique tendu en Iran. Il est essentiel que les acteurs nationaux et internationaux s'engagent dans des efforts de dialogue et de diplomatie pour atténuer ces tensions et favoriser une stabilité régionale durable. Une solution pacifique et concertée est nécessaire pour résoudre les problèmes politiques en Iran et promouvoir la stabilité dans la région.

4 avril 2023

La question de l'éthique dans l'utilisation de drones militaires

Les pilotes de chasse font partie intégrante des opérations des services militaires depuis des décennies, leurs compétences et leur expertise étant nécessaires à la réussite de plusieurs missions. Cependant, ces dernières années, la technologie des drones a été un peu plus avancée, ce qui a conduit certains à remettre en question la nécessité d'avoir des pilotes humains dans le cockpit. Bien que les drones puissent offrir certains avantages en termes de coût et de sécurité, il existe de nombreuses raisons convaincantes pour lesquelles il est préférable d'avoir des pilotes de chasse plutôt que des pilotes de drone.

Tout d'abord, les aviateurs humains possèdent un niveau de compréhension de la situation et une capacité à faire des choix qui dépassent actuellement les capacités des drones les plus innovants. Cela peut s'expliquer par le fait que les pilotes d'avion humains ont la capacité de traiter les informations d'une manière dont les machines sont incapables, en tenant compte d'une variété de facteurs tels que les conditions météorologiques, les tactiques de l'ennemi et l'image idéale globale. Cela leur permet de faire des choix en une fraction de seconde qui peuvent faire la différence entre le succès et l'échec sur le champ de bataille.

Outre leurs capacités cognitives, les aviateurs de chasse possèdent également un niveau de compétence physique et d'endurance inégalé par les drones. Cet aspect est particulièrement important dans les situations de surpassement de haute intensité, où la capacité à surpasser un avion ennemi ou à résister à des forces G considérables peut être la clé de la survie. Si les drones peuvent exécuter certaines tâches plus efficacement que les pilotes d'avion humains, avion de chasse ils ne peuvent tout simplement pas reproduire les capacités physiques de votre corps.

Un autre avantage de la présence de pilotes humains est la capacité d'établir un rapport avec les forces terrestres ainsi qu'avec les autres pilotes. Cela permet une meilleure communication et une meilleure coordination au cours des missions, ainsi qu'un sentiment de camaraderie nécessaire pour maintenir le moral et la cohésion au sein d'une unité militaire. Si les drones peuvent éventuellement transmettre des données et des flux vidéo en ligne à des causes terrestres, ils ne peuvent pas établir exactement le même niveau de confiance et de camaraderie que celui qui découle de la collaboration avec un autre être humain.

Enfin, il y a le problème des valeurs et de la responsabilité. Si les drones peuvent présenter certains avantages en termes de réduction du risque de pertes civiles, ils soulèvent également des questions importantes quant à la moralité de l'utilisation de machines pour tuer des êtres humains. En outre, l'utilisation de drones peut rendre plus difficile la responsabilisation des individus pour leurs actions, car la décision de tirer sur une cible est souvent prise par un propriétaire éloigné du champ de bataille. En comparaison, les pilotes humains sont soumis à une plus grande obligation de rendre des comptes et sont plus susceptibles d'être responsables de leurs actes, ce qui peut contribuer à garantir que les fonctions militaires sont exercées de manière éthique et responsable.

Bien que les drones puissent offrir des avantages particuliers en termes de coût et de sécurité, il existe de nombreuses raisons convaincantes pour lesquelles il est préférable d'avoir des pilotes d'avions de chasse plutôt que des pilotes de drones. Les pilotes possèdent un niveau de conscience de la situation, une capacité de prise de décision, des aptitudes physiques réelles et une capacité à établir des rapports qui ne peuvent tout simplement pas être reproduits par des machines. En outre, le recours à des pilotes d'avion humains permet de s'assurer que les fonctions militaires sont menées de manière éthique et responsable, ce qui peut être essentiel pour maintenir l'aide du public aux opérations des services militaires. Alors que les drones joueront sans aucun doute un rôle extrêmement important dans les futures opérations des services militaires, il est clair qu'il y aura toujours un besoin de pilotes humains dans le cockpit.

4 mars 2023

Le Vendredi Noir ou la démence consumériste

Il y a deux types de personnes sur Black Fri: ceux qui sont en série et ceux qui croient que ces autres sont fous. Si vous êtes le deuxième, vous pouvez investir votre journée du vendredi à regarder des images d'information du chaos et à faire rouler votre vision. Mais ne soyez pas si rapide pour vérifier directement les parties prenantes du monde entier. «Ce que les gens comprennent mal à propos de la couleur noire vendredi, c'est le fait que les gens stockent pour de nombreuses bonnes raisons», affirme Set Yarrow, psychologue de la consommation à l'université ou au collège Glowing Gate et spécialiste du type de détaillants que les individus attendent. Elle souligne que les gens ont tendance à supposer que la plupart des gens ont juste faim d'une bonne affaire, simplement parce que c'est le dénominateur le plus populaire du Black Friday. Mais en parlant aux consommateurs qui attendent volontiers dans les files d'attente individuelles, elle a constaté qu'ils ne sont pas souvent là pour les revenus. «Les gens achètent parce que c'est ce qu'ils font habituellement», déclare-t-elle. «Il y a un élément massif de traditions. Certaines personnes ont vraiment fait cela chaque année depuis qu'elles étaient enfants. Semblable aux personnes qui attendent à l'extérieur pour obtenir de nouvelles Nikes ou le dernier produit Apple inc, personne ne les oblige à se tenir en collection à 5 heures du matin.Elles veulent être là. Et puis, pour beaucoup, acheter n'est pas vraiment l'objectif de la conclusion car c'est un moyen d'obtenir avec les membres de leur famille. «De nombreuses personnes trouvent des personnes avec lesquelles elles ne socialiseraient généralement pas», déclare Yarrow. «Parfois, faire du shopping est la seule chose sur laquelle tout le monde peut être d'accord. C'est tout ce que tout le monde est capable de faire. C'est la même raison pour laquelle les films sont massifs sur la couleur noire vendredi. Les individus font les mêmes problèmes de base chaque année parce que ce sont des activités que toute la famille peut obtenir. «Il existe un type de rituel pour les enfants», affirme-t-elle. "Il y a cet esprit joyeux de camaraderie de camp-out qui se dissout après que la dernière Xbox soit saisie." Comme partout en nous? Les gens qui aiment les oiseaux tôt peuvent en fait entraîner un pire endroit après la journée. Tout simplement parce que nous sommes nombreux à se retrouver au centre commercial à un moment donné. Les messes du petit matin sont là pour cette communauté locale, pour cette coutume, et beaucoup d'entre elles font l'expérience d'elles-mêmes. Ils sont préparés avec des listes ainsi qu'une stratégie, et ils sont beaucoup moins susceptibles d'être déconcertés par la foule. Ce sera probablement beaucoup plus difficile pour tous ceux qui veulent juste être économes. «Si vous n'appréciez pas la vivacité du centre commercial, vous êtes certainement beaucoup plus sensible à chacun des revenus», déclare Yarrow. Le stress dans la foule ainsi que les indicateurs BOGO ainsi que la réalisation imminente dont vous n'avez aucune idée de ce qu'il faut faire à papa pour Noël - tout évoque. Soudainement, vous investissez dans un pull que vous n'êtes pas sûr qu'il aimera car il est à 60% de réduction, et il devient votre complet plus de 200 $ (vous recevez donc une écharpe gratuite avec votre achat, ce qui semble soudainement extrêmement crucial) . Ces bonnes affaires sont conçues pour nous frapper là où nous sommes vulnérables. Les détaillants savent que lorsqu'ils lancent le terme «gratuit» sur le marché, les consommateurs la rejettent. Achetez-en un, obtenez-en un gratuitement, obtenez un cadeau gratuit, une livraison gratuite si vous dépensez autant d'argent. Dès que nous en arriverons à ce terme. Et les particuliers dépenseront beaucoup pour obtenir quelque chose sans frais. C'est pourquoi presque tous les magasins vous offriront une sorte de facteur gratuit sur Black Fri, explique Yarrow. Il fonctionne simplement. «Les gens dépenseront 50 $ supplémentaires simplement pour obtenir un fret gratuit», déclare-t-elle. «Ou les gens achètent un rouge à lèvres supplémentaire qu'ils ne veulent pas simplement pour avoir une idée de cadeau dont ils ne veulent jamais.»

10 décembre 2022

Manger Grecque

C'est à la fin des années 1900 que les chercheurs ont commencé à voir les résultats de diverses études sur l'alimentation et l'effet de notre alimentation sur notre santé. L'une des principales observations issues de ces travaux est qu'un régime méditerranéen est bon pour le cœur, peut réduire le risque de développer certaines maladies, peut améliorer la mémoire et l'apprentissage, diminue le risque de dépression, etc. La cuisine grecque utilise un grand nombre des huiles, légumes, fruits, légumineuses, noix, céréales, produits laitiers et fruits de mer qui, selon les chercheurs, améliorent la santé. D'un autre côté, la cuisine grecque fait un large usage de certains types d'aliments qui ne font pas partie du régime méditerranéen classique étudié par les chercheurs. Et honnêtement, c'est une bonne chose, car la viande rouge, le fromage, le beurre et les sucreries qui sont propres à la cuisine grecque sont trop délicieux pour être supprimés de notre collection de recettes.

Plats grecs classiques
Lorsque nous pensons aux recettes grecques classiques, quelques plats principaux différents nous viennent à l'esprit. Le chtapodi sti schara est un poulpe tendre et grillé, cuit pendant plusieurs heures dans du vinaigre, de l'huile d'olive et de l'origan. Les gyros sont de l'agneau, du porc, du poulet ou du bœuf rôtis à la broche et servis dans du pain pita avec de la sauce tzatziki, des tomates et des oignons grillés. Le kalamari est un calmar frit et pané. Les Keftedakia sont des boulettes de viande grecques frites. La Paidakia est une côtelette d'agneau grillée, assaisonnée d'origan et de jus de citron. La moussaka est une sorte de version grecque des lasagnes. Elle est composée d'aubergines, d'agneau ou de bœuf, de pommes de terre et d'une garniture savoureuse à base de yaourt grec. La préparation et la cuisson de ce plat peuvent prendre environ trois heures, mais cela en vaut vraiment la peine lorsque vous verrez la tête de votre famille.

Cette recette se fait en trois parties. Pendant la cuisson des aubergines panées, vous pouvez faire sauter la viande et préparer la garniture de viande épicée avec des oignons, de l'ail, du vin rouge, de la cannelle, du piment de la Jamaïque, du concentré de tomates et des tomates. Lorsque tous les ingrédients de la viande épicée sont en train de mijoter, préparez la sauce aux œufs avec les jaunes d'œufs, le beurre, cours de cuisine la farine et le lait. Après avoir combiné les ingrédients, laissez mijoter à feu doux jusqu'à ce que la sauce épaississe. Après avoir assemblé la moussaka, faites-la cuire au four pendant environ 45 minutes jusqu'à ce que le dessus soit bien doré.

Cuisine grecque végétarienne
L'une des meilleures choses à propos des recettes végétariennes grecques est qu'elles sont si polyvalentes. Elles sont délicieuses telles quelles mais se marient très bien avec des blancs de poulet assaisonnés, de l'agneau grillé ou une variété de poissons. Le spanakorizo est un ragoût avec des épinards et du riz, cuit dans une sauce au citron et à l'huile d'olive. C'est une recette parfaite à manger avec du poulet au citron et des chips pita en accompagnement. La salade grecque est fantastique en soi avec de la feta et des olives Kalamata, mais vous pouvez aussi remplir un pita grec avec de la salade verte, de la feta, des olives, du poulet ou de la dinde grillés, le tout agrémenté d'un peu de vinaigre balsamique et d'huile d'olive extra vierge. Cette salade se marie également avec la soupe de lentilles grecque, ou bourou-bourou, une soupe de légumes avec des pâtes très populaire sur l'île de Corfou.

Desserts grecs
Si nous aimons tant les desserts et les sucreries grecs, c'est parce qu'ils sont très différents du gâteau au chocolat, de la mousse ou de la boule de glace que l'on trouve habituellement dans la cuisine américaine. Nous sommes particulièrement fans de tous les desserts à base de pâte phyllo, qui est une pâte fine, non levée, avec du beurre ou de l'huile. Elle est utilisée pour faire des pâtisseries et d'autres desserts. Le baklava est un célèbre dessert grec fabriqué en enveloppant des noix et du miel dans de la pâte phyllo. Les baklavas sont très populaires à l'occasion des fêtes et des mariages. Leur goût ressemble un peu à celui du gâteau en entonnoir garni de sucre en poudre, sauf que ce dessert à base de pâte frite est garni de noix et de miel (certains restaurants grecs le servent avec du sucre en poudre). Lorsque vous faites frire la pâte en petites boules, que vous la recouvrez de miel, que vous la saupoudrez de cannelle et que vous la servez avec des graines de sésame, vous obtenez des loukoumades, qui ont été décrits comme de petits beignets croustillants. Les recettes de biscuits sont également populaires dans la cuisine grecque. Ils sont souvent préparés avec de la farine, du beurre et du sucre et garnis de noix concassées, de miel, de sucre en poudre et saupoudrés de cannelle en poudre.

Amuse-gueules grecs
En Grèce, les cafés sont très populaires. Ils sont connus sous le nom de kafenia et c'est là que nous avons rencontré pour la première fois les mezedes, également appelés amuse-gueules. Ces petits plats, qui sont spécialement conçus pour accompagner le vin, l'ouzo, le café et d'autres boissons, sont faciles à préparer à la maison et constituent une agréable surprise lorsque des invités viennent prendre un café grec et des croquettes à la grecque. Ces petits pains frits très appétissants sont fourrés d'un certain nombre de garnitures différentes, de la viande hachée à la purée de pommes de terre, au fromage et à la sauce béchamel utilisée comme garniture pour la moussaka. Et lorsque vous êtes en Grèce, ou que vous organisez une soirée grecque chez vous, vous devez servir des feuilles de vigne, appelées dolma. Vous pouvez les farcir de riz, de légumes ou de viande hachée. Un autre plat d'accompagnement qui a émigré des îles grecques vers les côtes américaines est la fava, une purée de fèves, de pois cassés ou de lentilles. Elle est parfaite pour tremper les pains grecs de votre choix.

5 octobre 2022

Les angles morts économiques

Après des mois de négociations fastidieuses entre ses principaux partis, l'Allemagne a finalement réussi à obtenir un nouveau gouvernement de travail. Avec près de six mois de retard, le débat sur la réforme de la zone euro va donc s'ouvrir sérieusement.
Pour ce débat, le CEPR Policy Insight (Bénassy-Quéré et al. 2018) récemment publié sera certainement une référence majeure. Les auteurs, un groupe de 14 économistes allemands et français bien connus et bien connectés, présentent leur paquet de propositions de réforme comme un document de compromis prenant en compte les préoccupations à la fois de la « position française » ainsi que de la « vision allemande » et, politiquement , des économistes de gauche comme de ceux de droite.
Les auteurs insistent sur le fait que la zone euro a besoin à la fois de partage et de réduction des risques (ou d'atténuation et de prévention des crises), et que les réformes doivent progresser sur les deux fronts pour être acceptables à la fois pour l'Allemagne et la France.
En bref, ils proposent les mesures suivantes :
Achèvement de l'union bancaire : assainissement des bilans des banques ; la rationalisation et le renforcement du cadre de supervision bancaire et de résolution bancaire ; mise en place d'une assurance-dépôts commune avec le MES comme filet de sécurité ; suppression des obstacles aux fusions bancaires transfrontalières; renforcement des exigences de renflouement interne en cas de restructuration bancaire.
Achèvement de l'union capitale
Réforme du traitement des obligations souveraines dans les bilans des banques : Réglementation pour limiter l'exposition des banques aux obligations d'État ; création d'European Safe Bonds (ESBies), produits de crédit structurés basés sur un portefeuille d'obligations souveraines
Réforme des règles budgétaires : règles de dépenses nominales au lieu de règles de déficit ; les dépassements de dépenses devront être couverts par des obligations souveraines juniors qui seront d'abord restructurées en période de difficultés de paiement
Faciliter la restructuration de la dette souveraine : Modifications des règles de vote pour rendre les réticences moins probables ; extensions automatiques des échéances des obligations juniors lorsqu'un pays reçoit un prêt du MES
Réforme de la gouvernance du MES
Capacité budgétaire pour la zone euro : un régime de stabilisation budgétaire (ou de réassurance chômage) offrant des transferts ponctuels aux budgets nationaux en cas de profondes récessions
De nombreux éléments du package ont du sens. Personne ne peut vraiment s'opposer à l'assainissement des secteurs bancaires encore accablés par d'importants montants de prêts non performants, ni à la transformation du MES en un filet de sécurité budgétaire pour une assurance commune des dépôts. Aussi, rationaliser les procédures de décision et renforcer les compétences du MES est une évidence.
Néanmoins, dans son ensemble, le package n'est pas convaincant. En fin de compte, trop de questions restent ouvertes et le paquet ne parvient pas à résoudre un certain nombre de problèmes centraux de l'architecture de l'UEM.
Les trois problèmes les plus importants sont que le package :
n'aborde pas la question des cycles d'expansion et de récession dans la zone euro ;
place une confiance excessive dans la capacité des marchés financiers à stabiliser les économies nationales et à discipliner les gouvernements d'une manière sensée et souhaitable; et
propose des règles budgétaires et des règles de restructuration de la dette souveraine qui risquent de réduire la marge de manœuvre des gouvernements.
Commençons par le problème des cycles d'expansion et de récession. Le paquet n'aborde pas l'argument selon lequel l'UEM aurait pu conduire à des cycles économiques nationaux plus longs et plus profonds. Dans une union monétaire, tous les pays participants doivent vivre avec le même taux d'intérêt nominal de la banque centrale. Si les cycles ne sont pas complètement synchronisés, ce taux d'intérêt sera toujours trop bas pour certains pays et trop élevé pour d'autres. Si un pays est en plein essor, l'inflation dans ce pays s'accélérera et le taux d'intérêt nominal commun se traduira par un taux d'intérêt réel plus bas, alimentant davantage le boom. Si un pays est en récession, l'inflation va baisser. Cela augmentera le taux d'intérêt réel et empêchera une reprise rapide. Dans l'ensemble, cela conduit à des cycles économiques plus longs et plus profonds, avec des booms de surchauffe et de longues récessions ou au moins des périodes de stagnation.
Cette logique est importante car dans tous les pays touchés par la crise de l'euro (peut-être à l'exception de la Grèce), les cycles d'expansion et de récession ont joué un rôle central. L'Espagne et l'Irlande ont connu un boom immobilier avant la crise. Le secteur de la construction de ces pays s'est fortement développé et les salaires et la consommation ont augmenté. La bonne situation du marché du travail a attiré les immigrants, dont la demande a encore augmenté les prix de l'immobilier. Comme la BCE n'a pas pu réagir à la surchauffe de ces économies (mais a dû fixer son taux d'intérêt par rapport à l'ensemble de la zone euro), le boom a duré beaucoup plus longtemps qu'il n'aurait pu l'être autrement. Alors que le secteur de la construction s'est développé bien au-delà de sa taille normale (ou appropriée), la compétitivité des exportations s'est détériorée.
Les problèmes des économies irlandaise et espagnole sont apparus lorsque le boom a pris fin et que la bulle immobilière s'est dégonflée. Soudain, les banques ont été confrontées à d'importants montants de prêts non performants et, en conséquence, elles ont réduit leurs prêts. La consommation, l'emploi et les recettes fiscales ont implosé. Et comme les gouvernements nationaux étaient considérés comme responsables du sauvetage des banques, la crise bancaire s'est transformée en une crise de la dette souveraine.
Le document des 14 économistes n'aborde ce problème qu'en demandant l'achèvement de l'Union bancaire. L'espoir implicite ici semble être qu'avec une meilleure surveillance, à l'avenir, les banques n'alimenteront plus les bulles immobilières. De plus, à l'avenir, les institutions européennes fourniront des fonds afin que même les graves crises bancaires nationales puissent être résolues par la résolution et la recapitalisation sans pousser les gouvernements nationaux au bord du défaut.
Pourtant, il est très douteux que tout cela soit suffisant pour empêcher à l'avenir de profonds cycles d'expansion et de récession au niveau national. Historiquement, dans les grandes économies, même après les réformes, la réglementation et la surveillance bancaires n'ont pas été en mesure d'empêcher de façon permanente les bulles immobilières. De plus, il est peu probable qu'une résolution des banques en Irlande et en Espagne selon les nouvelles règles aurait empêché la profonde récession que ces pays ont connue.
On peut même se demander si, dans le cadre d'une union bancaire achevée, l'Espagne aurait esquivé la crise de confiance sur son marché obligataire souverain. De 2007 à 2016, la dette publique espagnole a augmenté de 723 milliards d'euros. Le coût budgétaire de la restructuration bancaire en Espagne a été estimé pour la dernière fois à un peu plus de 40 milliards d'euros. Il est plausible que les marchés se soient retournés contre l'Espagne même sans ces 40 milliards d'euros supplémentaires de dette publique supplémentaire.
Les auteurs du Policy Insight pourraient prétendre que leur programme de stabilisation budgétaire proposé aurait pu aider. Selon leur proposition, les pays dans lesquels le chômage augmente en une seule année de plus d'un certain nombre de points de pourcentage (ils proposent un seuil de deux points de pourcentage) recevraient un transfert unique. Cependant, en y regardant de plus près, il devient rapidement clair que le schéma proposé est beaucoup trop petit pour pouvoir avoir un impact significatif. Premièrement, les versements sont censés être plafonnés au-delà d'un certain montant, et deuxièmement, si plusieurs pays entrent simultanément en récession et que les réserves ne sont pas suffisantes, les versements sont réduits pour éviter que le fonds ne s'endette.
Un simple calcul empirique avec les paramètres proposés par les 14 économistes montre que ce schéma n'aurait pas fait beaucoup de différence dans le cas de l'Espagne et de l'Irlande. Sur l'ensemble de la période de crise, dans un cas idéal, l'Espagne aurait reçu au total environ 1,3 % du PIB (environ 14 milliards d'euros), et l'Irlande moins de 1 % du PIB.
Si l'on compare ces chiffres à la baisse des recettes fiscales (les recettes fiscales annuelles de l'Espagne après 2007 ont chuté d'environ 70 milliards d'euros, soit 7 % du PIB), on constate rapidement l'insuffisance de ce dispositif proposé. Là encore, les transferts n'auraient guère fait de différence en termes de viabilité de la dette.
On a l'impression que les 14 économistes ici ont jeté le bébé avec la baignoire. Craignant l'aléa moral dans un système de transfert, ils l'ont réduit à un niveau tel qu'il ne rapporte plus de réels avantages.
Certains économistes pourraient prétendre que l'achèvement proposé de l'union des marchés des capitaux ferait l'affaire. L'espoir ici est que davantage de financements transfrontaliers en dehors du système bancaire pourraient contribuer à soutenir la croissance à une époque où les investisseurs nationaux et les banques réduisent leurs prêts. Pourtant, si l'hypothèse d'une intégration transfrontalière des marchés financiers en tant qu'outil de stabilisation est très populaire, elle est empiriquement discutable (voir Dullien 2017). Au lieu de cela, la plupart des preuves empiriques indiquent que les flux de capitaux transfrontaliers sont extrêmement procycliques. À la veille de la crise de l'euro, les capitaux étrangers ont alimenté les bulles immobilières. Lorsque la crise a éclaté, ces flux se sont rapidement taris.
Cela rejoint la deuxième critique majeure. À bien des égards, les 14 économistes comptent sur les marchés financiers pour stabiliser les économies et discipliner correctement les gouvernements. L'idée centrale de forcer les gouvernements à financer des dépenses excessives avec des obligations juniors est que les marchés autoriseront de tels emprunts si les fonds sont utilisés à bon escient et interdiront ces emprunts si les fonds sont gaspillés. Pourtant, comme nous l'avons vu avant la crise de l'euro, dans les périodes fastes, les marchés financiers ont tendance à prêter aux gouvernements indépendamment des déséquilibres (comme ils l'ont fait pour la Grèce), tandis que dans les périodes difficiles, ils peuvent couper les financements sans discernement.
Le troisième point problématique est la facilitation de la restructuration de la dette et l'extension automatique de l'échéance qui pourrait en fait rendre la crise de la dette souveraine plus probable, et non moins probable, par rapport au statu quo avec le MES et l'OMT en place.
L'idée sous-jacente des 14 économistes est que les dépenses publiques (à l'exception des coûts cycliques du chômage et des taux d'intérêt) au-delà d'une certaine trajectoire de dépenses publiques nominales doivent être financées par des obligations juniors qui peuvent être facilement restructurées et dont la maturité est prolongée automatiquement si le pays obtient un prêt du MES. La trajectoire des dépenses doit être établie en tenant compte des taux de croissance potentiels et serait inférieure pour les pays ayant des ratios dette/PIB élevés.
En principe, la règle des dépenses publiques présente l'avantage par rapport aux règles actuelles que la politique budgétaire serait très probablement moins procyclique. Cependant, l'automatisme de l'allongement des échéances comporte le risque de créer en réalité de nouvelles incitations à la spéculation. Selon la procédure standard, les agences de notation comptabiliseraient une prolongation de maturité comme un « défaut ». Par conséquent, si les craintes d'un programme de MES grandissent parmi les acteurs du marché, ils seront incités à se débarrasser de ces obligations, ce qui fera monter le taux d'intérêt et empêchera potentiellement les pays d'accéder au marché. Cela pourrait alors rendre le programme de MES nécessaire et transformer la crainte d'une restructuration de la dette en une prophétie auto-réalisatrice.
En conséquence, on pourrait s'attendre à des restructurations de la dette souveraine plus fréquentes et à plus petite échelle dans la zone euro, qui font en fait de la trajectoire des dépenses une frontière rigide. Ainsi, au fil du temps, le seuil de 60 % dette/PIB du traité de Maastricht serait enfin appliqué.
Cependant, on peut se demander si cela conduit à une meilleure politique économique dans la zone euro. Le seuil de 60 % a toujours été arbitraire. Pousser aujourd'hui rapidement les pays très endettés vers ce seuil en limitant la croissance des dépenses publiques signifierait des années de dépenses publiques limitées, et en raison de considérations d'économie politique, il est probable que cela se traduira d'abord par de nouvelles coupes dans l'investissement public. (Les 14 économistes pourraient soutenir que les pays pourraient encore augmenter les impôts pour financer davantage d'investissements publics, mais des preuves empiriques avec des règles de dépenses comme le système PAYGO aux États-Unis en place dans les années 1990 montrent que ces règles comportent un biais inhérent pour réduire les investissements publics). Étant donné que l'investissement public dans la zone euro est déjà à un niveau historiquement bas et que la demande d'obligations d'État dans l'ensemble reste forte, on peut se demander si une telle poussée en faveur d'un retour rapide à un niveau de dette par rapport au PIB de 60 % est raisonnable.
Donc, en conclusion, même si le paquet contient beaucoup de bonnes idées, il ne sera, espérons-le, pas pris au pied de la lettre par les politiciens. Un compromis entre l'archétype de la position allemande et française pourrait avoir le mérite d'avoir plus de chances d'être mis en œuvre. Toutefois, si le compromis est trouvé au détriment de l'ajout de certains éléments à l'architecture de la zone euro qui affaibliront la structure déjà bancale, il pourrait ne pas valoir la peine de le mettre en œuvre.

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L'éternel indécis
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